
Remembering the Hariri blast
"One House Democratic aide quipped that bankers should be required to jump through some of the same hoops that welfare recipients are, beyond a simple salary cap. He suggested making bankers fulfill a strict work requirement and submit a time sheet, signed by a supervisor -- perhaps the Board of Directors -- in 15-minute intervals, proving that they worked 40 hours each week. Only certain activities would count, as is the case with TANF recipients.
"That three hour jet ride to get to the meeting in Chicago doesn't count. Reading the Wall Street Journal is also not a countable activity. If they fail to do this once, you cut them off of TARP funds. If they fudge the time sheet, you charge them with TARP fraud and make them pay back any government money they've received," the aide joked. "I'm sensing a legislative opportunity."
OK, the point that we have different rules for the poor and for the rich is absolutely on point and inexcusable. Of course, the weak point to this argument is that it wasn't the Wall Street types (or even just the Republicans) that brought about this state of affairs, it was the politicians of both parties. But, as per usual, the trick is to denounce these harsh rules as if they just came into being by themselves i.e. take no responsibility.
This blogger believes that it would be a good idea to extend this to the political class that runs this country, and who arguably bear as much, if not more, responsibility for the sad state of affairs as the reviled bankers... How about our representatives and senators also having to fulfill a strict work requirement, proving documentation of their workload. Only certain activities would count! Fund raising, limousine rides, self-congratulatory speeches, scratching another pol's back, engaging in quid pro quos, etc. would not be countable activities. If they engage in any of these or similarly proscribed activities they can be charged with fraud and made to pay back all government money they have received (i.e. their salaries). After all, what's good for the goose...
Jakob Kellenberger, président du CICR, n’a pas vraiment le profil type du participant au World Economic Forum.
A Davos, la crise financière a clairement éclipsé les crises humanitaires. «Je viens ici d’abord pour rencontrer des représentants de gouvernements partenaires ou de pays où nous avons des opérations importantes.»
Il a donc enchaîné les rendez-vous avec le président colombien Uribe, le premier ministre du Pakistan Gilani, le ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt, ou encore le vice-président de la commission de l’Union européenne pour ne citer qu’eux. Au menu de ses discussions, les otages et prisonniers, les migrations mais aussi la question de Gaza, sujet de débats explosifs au WEF.
«La question humanitaire ne doit pas servir à évacuer les vraies questions. Combien de morts faudra-t-il encore?» lance-t-il en insistant sur le contexte exceptionnel de la dernière intervention militaire à Gaza.
– Vous vous êtes rendu à Gaza pendant l’intervention israélienne et avez fait des déclarations fortes en parlant de catastrophe humanitaire extrême qui tranchent avec la modération habituelle du CICR. Israël a-t-il franchi un pas (seuil) dans cette intervention?
D’abord, j’ai effectivement été le seul responsable d’une organisation humanitaire à me rendre à Gaza pendant la guerre comme je l’ai fait en 2006 au Liban. C’est important de se faire une impression à chaud de la réalité du terrain. Cela renforce aussi ma crédibilité lorsque je m’entretiens ensuite avec les autorités à Tel-Aviv et à Ramallah. La situation humanitaire à Gaza était extrêmement grave. Dans les autres hôpitaux que j’ai visités en temps de guerre, je n’ai pas vu comme à Gaza des blessures qui provenaient quasiment uniquement d’armes lourdes. Les chiffres, c’est une chose vous savez, mais quand on voit tant de civils, tant de femmes et d’enfants mutilés, tant d’amputations et de blessures à la tête, cela fait très mal. Il y a eu un très gros problème de coût humain dans ce contexte-là .
– Constatez-vous une violation flagrante du Droit international humanitaire (DIH)?
Comme vous le savez nous ne faisons pas ce genre de déclarations. Nous avons entrepris des démarches pour le respect du DIH. Trois points ont été soulevés: l’évacuation des blessés qui devait être permanente et non réduite à trois heures quotidiennes, la distinction entre combattants et civils, enfin la proportionnalité de l’usage de la force. Même si vous avez la volonté de respecter ces deux dernières règles, c’est très difficile si vous utilisez des armes si lourdes dans une zone d’une telle densité de population. Pour prendre un point de comparaison, la densité de population à Gaza est trois fois plus dense que dans le quartier de Manhattan à New York. Dans ces circonstances, le modus operandi militaire choisi pose un sérieux problème.
– Et quelle est la situation aujourd’hui à Gaza?
Il y a des besoins humanitaires d’urgence et des besoins importants de réhabilitation d’infrastructures. Mais il faut s’attaquer sérieusement à la question de Gaza. Il faut commencer par lever l’embargo et cesser d’isoler Gaza du monde. Il faut que la population puisse travailler. J’ai un vrai souci: tout le monde se concentre sur l’action humanitaire aujourd’hui. Mais je ne suis plus prêt à limiter mon discours à l’humanitaire. Toutes ces discussions sur l’action humanitaire ne doivent pas servir, comme j’en ai peur, à évacuer les questions politiques difficiles. Avec tout ce que j’ai vu, je me demande combien de morts, de mutilés et d’invalides, dont tant de civils, il faudra encore avant qu’on ait compris qu’il n’y a pas d’alternative à un processus de paix honnête et sincère. Un processus qui doit inclure tous les Etats et groupes armés qui ont une influence dans cette situation.